À la recherche de musique?

Nous savons que le plus difficile est de trouver la musique parfaite, nous avons donc rassemblé de nombreuses listes de lecture pour votre prochain programme. Sinmple, couples, danse sur glace, synchro, natation artistique, gymnastique rythmique et plus encore! Mis à jour chaque semaine.

Osez performer sur des musiques différentes et originales!

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LE MAGICIEN DU SON EN PATINAGE

Six écrans, des pistes audio colorées et de la musique qui retentit sans cesse… Bienvenue dans le monde d’Hugo Chouinard, un designer du son bien connu du monde du patinage synchronisé puisqu’il signe les arrangements de toutes les plus grandes équipes internationales. Entrons dans son univers!

Dans un studio insonorisé situé dans sa maison, la nouvelle saison de patinage synchronisé a déjà débuté. Et pour cause, c’est là que naît chaque année un grand nombre de musiques de programmes synchro. Chaque saison, le Québécois Hugo Chouinard crée environ 200 musiques pour le patinage synchronisé et plus de 2000 autres pistes, notamment pour le patinage artistique.

“Ca a commencé quand j’étais ado, dans ma chambre chez mes parents”, se rappelle ce passionné de musique qui a étudié le design. “Un jour, on m’a dit qu’en mettant ensemble mes passions, je n’aurai plus jamais l’impression de travailler”, sourit-il. En 1999, il termine son BAC et tout s’enchaîne. “J’ai commencé petit à petit à travailler avec des patineurs et les gens m’ont fait confiance”, confie Hugo.

Le monde du patinage, il le connaît très bien puisqu’il a lui-même pratiqué la danse sur glace pendant de nombreuses années avec sa partenaire, terminant quatrièmes aux championnats du monde juniors de 1993 à Séoul. Il a même entraîné Les Suprêmes pendant quatre ans.

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Hugo et sa partenaire en 1994 et l’équipe des Suprêmes en 2001.

Marigold IceUnity, Haydenettes, les Rockettes d’Helsinki, les Skyliners, les Finettes… les équipes du monde entier viennent chez lui pour créer leurs musiques de programmes. Sans oublier bien sûr les équipes locales du Québec comme Les Suprêmes ou Nova. “Chaque coach a sa propre méthode de travail. On expérimente, on essaie des choses ensemble”, explique Hugo qui travaille en vidéo-conférence avec les entraîneurs du monde entier.

En venant voir Hugo, certains coaches synchro ont déjà une idée très précise, tandis que d’autres arrivent simplement avec une musique en tête. Ensuite démarre la création. “Sky is the limit”, souffle le designer musical. Ce “magicien” comme certains l’appellent volontiers, peut également compter sur son associé Karl, compositeur et multi-instrumentiste.

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En tant que multi-instrumentiste, Karl collabore avec Hugo dans la création de la musique jusqu’à ce que les entraîneurs soient pleinement satisfaits.

“Il n’y a aucune mauvaise idée dans le montage d’une musique synchro. Cela peut partir de n’importe quoi: une pièce, un concept, une histoire… tout est possible”, lance Hugo qui se rappelle entre autres de la musique des Rockettes d’Helsinki baptisée Alarme. “On s’est beaucoup amusé à trouver des musiques et des effets qui sonnaient comme la fin du monde, qui faisaient penser à la catastrophe”, souligne-t-il.

“Le patin est en pleine évolution et nous sommes dans la bonne direction avec le patinage synchro. Nous avons besoin d’amener un public plus jeune dans les arénas. Il faut donner de la saveur au sport, le rendre accessible à une plus vaste audience. En synchro, on a toujours su créer des histoires remplies de constrastes, de surprises, de vrais moments. C’est finalement comme créer un film de quatre minutes”, relève-t-il.

Le seul homme à connaître toutes les musiques avant tout le monde
Comment se sent-il une fois qu’il découvre, pour la première fois, l’une de ses musiques patinée par une équipe? “C’est juste magique. Durant des mois, je les imagine dans ma tête. Parfois, je comprends aussi pourquoi le coach insistait tellement sur ces quelques secondes. C’est qu’il voulait créer un effet. La musique est au service des patineurs, elle permet de marquer des moments et d’augmenter les GOE’s. Chaque pièce est un bijou, chaque musique est unique”, fait savoir Hugo.

Il arrive que des musiques (ou des parties de musiques) changent en milieu de saison. “Parfois, on a 30 versions différentes car il est plus facile de changer la musique que les patineurs”, sourit-il.

Alors que le monde a été stoppé durant plusieurs semaines en raison de la pandémie, Hugo se montre positif. “On n’est pas trop mal. Tout le monde travaille fort virtuellement, on est dans les temps”, relève le designer musical qui travaille actuellement sur les musiques de plusieurs grandes équipes synchro internationales. “Les concepts se placent gentiment mais je ne pourrai pas vous en dire plus. Les enjeux sont gros. On reste dans le secret des dieux.”

“Le patinage synchro arrive toujours à nous surprendre”
Quant à savoir si une tendance musicale se détache pour la saison prochaine, il répond: “Je crois que le patinage synchro n’a jamais vraiment de tendance car il arrive toujours à nous surprendre avec une infinité de concepts. Peut-être, pour la saison prochaine, qu’avec ce que nous venons de traverser, il y a une envie de la part des coaches de mettre un peu d’espoir dans les musiques. Une forme de spiritualité, de bonnes vibrations, en prenant la pandémie de manière positive”, dit-il.

Si tout à coup, deux équipes ont la même idée ou la même musique, Hugo leur demande, en gardant l’anonymat des compétiteurs et la confidentialité, s’ils veulent se parler. “Ça a été le cas une saison avec la musique de The Greatest Showman”, relève-t-il.

Durant la saison, Hugo parcourt les compétitions nationales au Canada. Responsable de mettre l’ambiance et de faire lever la foule avec de la musique, il adore le public synchro. “Je rêve de pouvoir un jour montrer ce sport au plus grand nombre. Au Canada, cela commencerait par intégrer les équipes juniors et seniors aux nationaux de patinage artistique. Nous pourrions ainsi présenter ce sport aux patineurs en simple et aux danseurs sur glace, cela serait génial”, conclut-il.

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Thank You Canada Tour

Je suis vraiment excité de faire musicalement partie de cette aventure TTYCT.

Je prends rarement des photos avec les athlètes et ce fut un moment rempli d’émotions, car à travers les années, j’ai créé les montages pour tous ces incroyables patineurs.

Kaetlyn Osmond depuis 2004 alors qu’elle patinait au niveau Juvénile, Kaitlyn Weaver et Andrew Poje, Tessa Virtue et Scott Moir depuis 2008. Meagan Duhamel et Eric Radford depuis 2010. Eric, tu ne souviens probablement pas que j’ai créé ton solo Novice libre en 2006! Patrick Chan, notre collaboration a débuté en 2011 et Elvis Stojko… depuis 3 semaines. Par ailleurs, nous étions membres de la même Équipe nationale dans les années 90.

Que de moments mémorables et combien de versions de montages nous avons créés! Vous avez été ma motivation pour devenir meilleur et meilleur d’année en année, repoussant ainsi les limites de ce sport qui nous tient à cœur.

Pour toutes ces raisons, je vous dis MERCI DE VOTRE CONFIANCE et MERCI CANADA!

Vous ne voulez pas manquer ce spectacle unique en son genre. Passion, originalité, talent, trame sonore surprenante et… pleins de mouvements de danse chorégraphiés par Marie-France Dubreuil et Samuel Chouinard. Le Thank You Canada Tour dès le 5 octobre!

Billets en ligne ICI

Photo par Danielle Earl
Article par Hugo Chouinard

Ils signent la musique
de patineurs olympiens

Derrière la musique de 49 patineurs olympiques

Ils sont à l’origine de la musique des deux Nord-Coréens qui ont enflammé la Toile en patinant sur la voix de Ginette Reno à Pyeongchang. Derrière le record du monde remporté par Tessa Virtue et Scott Moir. Le designer musical Hugo Chouinard signe la musique de 49 patineurs olympiques, la majorité avec le compositeur Karl Hugo.

Une aventure qui a commencé il y a 25 ans. Si au départ les deux hommes travaillaient séparément, le destin a tôt fait de les réunir. À la tête du Studio Unisons, le Johannais Hugo Chouinard effectue environ 2000 montages sonores par année pour les patineurs artistiques et les nageurs synchronisés.

Son travail consiste à adapter une chanson aux exigences olympiques et à la direction artistique. «Je crée la base, explique celui qui a été lui-même patineur dans l’équipe nationale. Les coachs et chorégraphes me donnent leur concept. Parfois, ils ont la musique, d’autres fois, ils ont un thème et ne savent pas quelle musique choisir.»

Concept

Ensemble, ils développent le concept pendant quelques semaines et font des expérimentations avec les entraîneurs et les chorégraphes pour mettre des structures du programme en place. Avec le nouveau système d’évaluation dans le patin, explique Hugo Chouinard, plus il y a une symbiose entre la musique et les éléments des patineurs, plus c’est payant.

«On s’organise donc pour choisir des portions musicales qui s’agencent avec les éléments, spin, jeux de pieds, etc., explique celui qui travaille fréquemment avec l’entraîneure Julie Marcotte, qui était d’ailleurs sa chorégraphe du temps où il patinait. Il faut ensuite ajuster le tout à la durée de l’élément. Combien de temps mesure le jeu de pieds? Tout ça est compté à la seconde près. «Au niveau olympique, on joue avec les secondes et les demi-secondes.»

Composition

La plupart des collaborations du Studio Unisons, situé dans le secteur Iberville, nécessitent l’intervention du compositeur Karl Hugo. Celui qui a commencé aux côtés d’Isabelle Brasseur et Lloyd Eisler dans les années 90, peut aussi bien ajouter un bout de musique instrumental qu’un rythme ou modifier les débuts et les finales.

Son travail se fait à trois niveaux, soit la composition, l’adaptation et l’ajout d’orchestrations et d’arrangements. «La musique doit avoir des pulsations pour que les juges puissent compter, explique le musicien. Ça m’arrive d’ajouter des chœurs, un orchestre symphonique, par exemple, sur une chanson a capella ou ajouter du punch à une finale. Tout ceci sert aussi la théâtralité.»

Par exemple, pour le couple canadien formé de Meagan Duhamel et Eric Radford, l’équipe a choisi la pièce Hometown Glory d’Adele. La partie centrale a notamment été modifiée en y ajoutant deux orchestres à cordes pour redonner à la pièce un vent de fraîcheur.

Contraintes

Il y a évidemment un cadre très serré dans le design musical pour les athlètes. Mais la priorité est de s’adapter à la psychologie et la personnalité de l’athlète. «Après, ça devient des mathématiques. Ce sont des équations musicales pour arriver à entrer dans telle durée, tels éléments qui arrivent à tel endroit pour que tout reste esthétique.

Il y a des contraintes de règlements, puis des athlètes, poursuit-il, citant en exemple le niveau d’endurance de certains selon le moment de leur carrière. D’autres fois, ce sont des restrictions d’ordre émotif pour s’ajuster à ce que ressent le patineur durant son programme.

Dans le cas des Nord-Coréens, Hugo Chouinard a proposé le répertoire de Ginette Reno pour ne pas entrer en conflit avec les valeurs de la région, morales ou politiques. Les paroles ont d’ailleurs été passées au peigne fin par l’équipe des athlètes qui était bien heureuse de son choix.

Clients

Leur clientèle est mondiale. Si bien que le studio d’Hugo Chouinard est adjacent à sa demeure pour pouvoir répondre aux demandes qui affluent à toute heure du jour en raison des décalages horaires et avec parfois des délais serrés.

«On est constamment sur le qui-vive, confie Karl Hugo qui travaille séparément à partir de son studio de création. Ils peuvent tout changer une semaine avant une compétition importante. Je dois alors modifier ou recomposer rapidement. On est au service des athlètes.»

Surtout en année olympique, poursuit Hugo Chouinard qui travaille avec les équipes de classe mondiale depuis sa collaboration avec le médaillé olympique Jeffrey Buttle, en 2004.

Illustration(s) :

Le designer musical Hugo Chouinard et le compositeur Karl Hugo créent des pièces pour les athlètes depuis 25 ans.

(Photo Le Canada Français, Kim Valiquette)

© 2018 Le Canada Français. Tous droits réservés.

Un podium musical 100% québécois

Deux Québécois derrière les montages musicaux de plusieurs patineurs médaillés

Les athlètes Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, Tessa Virtue et Scott Moir, de même que Maia Shibutani et Alex Shibutani ont tous patiné, et remporté des médailles, sur des pièces créées par les Québécois Hugo Chouinard et Karl Hugo.

Le tandem derrière la musique du désormais légendaire Moulin Rouge des patineurs canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, c’est eux : Hugo Chouinard et Karl Hugo. Le premier est designer musical, le second est compositeur… et par extension, ils peuvent se vanter d’avoir remporté plusieurs médailles aux Jeux olympiques.

Au total, les deux Québécois ont créé des pièces pour 49 compétiteurs à Pyeongchang. Parmi eux, on retrouve les couples qui occupent les trois premières marches du podium en danse sur glace.

Hugo Chouinard - Unisons

« Mon travail, ce n’est pas juste de couper une musique pour qu’elle respecte une durée spécifique, indique Hugo Chouinard. Le but, c’est de créer un morceau qui s’harmonise avec chacun des mouvements des patineurs. Le tout, en suivant un paquet de règlements! »

« C’est palpitant à faire, ajoute le pianiste Karl Hugo. C’est très nourrissant au niveau artistique et personnel. »

Depuis 25 ans

Les deux hommes collaborent depuis 25 ans. Ex-patineur en danse sur glace ayant participé à plusieurs compétitions internationales au début des années 1990, Hugo Chouinard a réalisé ses premiers montages alors qu’il habitait encore chez ses parents. Son espace de travail, c’était sa chambre. Depuis, le détenteur d’un baccalauréat en design industriel a fondé le Studio Unisons à Saint-Jean-sur-Richelieu et grâce au bouche-à-oreille, il compte plusieurs grosses pointures du patinage parmi ses clients.

Pour sa part, Karl Hugo a percé le milieu en composant pour Isabelle Brasseur et Lloyd Eisler. Pianiste et orchestrateur, il peut créer un morceau de toutes pièces, bonifier un montage d’une portion instrumentale ou encore modifier une finale.

C’est d’ailleurs ce qu’il a fait pour Tessa Virtue et Scott Moir, qui ont marqué les esprits avec leur programme long inspiré du film Moulin Rouge, un mariage des chansons Roxane et Come What May. « J’ai mis le paquet, résume Karl Hugo. Ça donne un programme explosif. »

Un long processus

L’idée de faire un numéro sur Moulin Rouge est venue directement de Tessa Virtue et Scott Moir en février 2017. Chouinard et Hugo ont participé aux premières discussions avec Marie-France Dubreuil et Patrice Lauzon, les entraîneurs du duo.

Hugo Chouinard - Unisons

« C’est un processus qui a duré toute la saison, indique Hugo Chouinard. Ç’a demandé des ajustements constants. Parce que s’ils décident de changer l’ordre dans lequel ils font leurs éléments, il faut modifier la musique. »

« J’ai patiné avec eux! »

Hugo Chouinard et Karl Hugo n’ont rien manqué des compétitions de patinage artistique des deux dernières semaines, même si elles étaient parfois présentées en pleine nuit au Québec à cause du décalage horaire. « J’ai patiné avec eux devant ma télé! » s’exclame Chouinard.

De son côté, Karl Hugo se dit fier du travail accompli, d’autant plus qu’il a été apprécié par plusieurs millions de téléspectateurs à travers le monde. « Avant, j’avais l’impression que c’était seulement les fanatiques qui regardaient le patinage, mais avec les réseaux sociaux, je vois que c’est beaucoup plus large. C’est la première fois que je réalise l’ampleur du phénomène. C’est incroyable! »

http://www.journaldemontreal.com/2018/02/22/un-podium-musical-100-quebecois

Karl Hugo se prête aux Jeux de Pyeongchang

MONTRÉAL, le 6 févr. 2018 /CNW Telbec/ – Jeux olympiques d’hiver de 2018: le belgo-québécois Karl Hugo prête ses talents musicaux à de nombreux patineurs artistiques tels qu’Anna Cappellini et Luca Lanotte (Italie), Meagan Duhamel et Eric Radford (Canada), Kavita Lorenz et Joti Polizoakis (Allemagne), Kaetlyn Osmond (Canada), Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron (France), Ryom Tae-ok et Kim Ju-sik (Corée du Nord), Denis Ten (Kazakhstan), Bradie Tennell (États-Unis), Tessa Virtue et Scott Moir (Canada), Shiyue Wang et Xinyu Lui (Chine) et Kaitlyn Weaver et Andrew Poje (Canada).

Depuis 25 ans, Karl Hugo compose, arrange, orchestre, interprète et produit de la musique pour les plus grands patineurs artistiques, nageurs et danseurs internationaux. Tout débute en 1993 lorsque les médaillés olympiques Isabelle Brasseur et Lloyd Eisler lui offrent de composer et d’interpréter en direct les musiques originales de leur spécial télévisé Dreams on Ice. Cet évènement renouvelé annuellement permettra alors à Karl Hugo de se tailler une place dans le monde du patinage artistique et de voir ainsi évoluer sur sa musique des athlètes de la trempe d’Isabelle Delobel et Olivier SchoenfelderMarie-France Dubreuil et Patrice Lauzon, Isabelle et Paul DuchesnayEkaterina GordeevaScott HamiltonNancy KerriganBrian OrserJoannie Rochette, Yuka Sato, Elvis StojikoKristi Yamaguchi et Yu-Na Kim.

Enthousiasmé par l’effervescence des Jeux, Karl Hugo vient également de lancer son nouvel album instrumental intitulé Red Sparkles dans lequel il interprète au piano 12 pièces originales. Rappelons qu’en 2015, il renouait avec sa carrière solo en sortant l’album Blue Sparkles tout en maximisant sa présence dans les médias sociaux, jusqu’à atteindre récemment 17 000 fans sur Facebook.

En plus d’être présent partout sur la toile, le vaste répertoire musical de Karl Hugo est diffusé dans plus d’une centaine de pays par les biais de réseaux de télévision aussi prestigieux qu’ABCBBC OneCBCDisney ChannelDisney Channel AsiaFox JapanIndosiarMediaCorp Channels 5 & 8TelemundoTVA, TF1 et Zee Café India.

Ajoutons que Karl Hugo collabore depuis 25 ans avec Hugo Chouinard du Studio Unisons, designer musical pour le patinage artistique, la nage synchronisée et la danse.

Pour en connaître davantage sur l’implication de Karl Hugo dans le domaine du patinage artistique, nous vous invitons à vous rendre sur http://karlhugomusic.com/fr/music/skating/

Pour écouter des extraits de Red Sparkles ainsi que pour télécharger le parcours professionnel et les photos de presse, veuillez vous rendre sur http://karlhugomusic.com/fr/music/piano/

SOURCE Karl Hugo Music

Renseignements : Gabrielle Vallières, press@karlhugomusic.com

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/karl-hugo-se-prete-aux-jeux-de-pyeongchang-672942023.html

Hugo Chouinard : le designer musical des plus grands patineurs artistiques

« La musique n’entre pas dans ton corps si tu ne la ressens pas. Elle doit générer une émotion et être en symbiose avec les mouvements sur la glace. On ne se rend pas compte de la quantité de montages et de coupes. Ça devient un peu des mathématiques musicales! » Grâce à son talent et à sa profonde passion pour le patinage artistique, Hugo Chouinard parvient à créer, dans son studio de Saint-Jean-sur-Richelieu, des œuvres musicales envoûtantes qui sont appréciées par de nombreux patineurs, entraîneurs et chorégraphes du monde entier.

Le montage sonore a été sa façon de se trouver une carrière liée à sa passion. « Le patin, c’est ma vie. De fil en aiguille, tous ces amis de l’époque [où j’étais patineur de haut niveau], ont fait que je suis devenu le gars de la musique, et eux, des chorégraphes. »

Hugo Chouinard est apprécié à tel point que la chorégraphe de niveau international Julie Marcotte entend prendre sa retraite quand M. Chouinard va cesser de travailler, parce que son travail va perdre de son sens si elle ne le fait plus avec lui. « Il a cette capacité de comprendre et de capter mes idées. Il sait toujours vers quelle direction les amener pour les maximiser. »

Écoutez l’entrevue avec Isabelle Craig

Interview Hugo Chouinard

«Exprimez-vous par la musique!»

Entre sport et art, le patinage artistique signe sa singularité. Pour réussir cette symbiose, la musique est un élément primordial. Rencontre avec Hugo Chouinard, designer musical qui travaille avec les plus grands patineurs et chorégraphes, tout comme avec de jeunes talents. C’est la synergie de ses différentes passions, le design, la musique et le patinage artistique qui a mené Hugo à exercer son métier. Cette année, le québécois célèbre ses 20 ans de carrière, au cours desquels il a déjà créé plus de 30.000 montages. Un travail de titan et de précision, reconnu par les plus grands à l’instar de Brian Orser, Julie Marcotte, David Wilson. Une reconnaissance méritée pour cet artisan de l’ombre qui a répondu à nos questions malgré un emploi du temps surchargé.

Comment vous êtes-vous lancé dans ce métier de designer musical?

Je n’ai pas débuté en me donnant le titre de designer musical. Au début, je recevais les premiers clients dans ma chambre, dans la maison familiale. Je travaillais sur des cassettes 4 pistes et l’objectif était de créer des transitions fluides, de les faire disparaître. Ma démarche était plus technique qu’artistique et remplie d’exploration, d’expériences. C’est une phrase d’un de mes tuteurs à l’école de Design Industriel qui m’a ouvert les yeux et fait comprendre que cela pourrait réellement devenir ma vocation. Il m’a dit: «Quand tu pourras faire converger tes passions dans un métier, tu ne travailleras plus jamais.»

Depuis ce jour, le patinage et la musique sont au cœur de mes journées. C’est au fil des années et des collaborations que ma vision du montage, des structures de programmes se sont transformées. Les premiers chorégraphes qui m’on fait voir la musique avec une nouvelle sensibilité; Julie Marcotte, David Wilson, ont amené mon travail à un autre niveau, au-delà du simple montage. J’ai appris à façonner la musique pour lui faire raconter de brèves histoires de 2, 3, 4 minutes, à réellement designer un montage pour qu’il serve de canevas à la chorégraphie.

Qu’est-ce qui vous a amené à choisir ce métier?

Un coup de tête! J’ai toujours eu une passion pour la musique dès mon jeune âge. Il y en avait toujours dans la maison. J’aimais les chaînes stéréo, les platines, l’apparition des disques compacts et de la musique numérique, bref comme tout bon adolescent des années 90’. Un matin à la patinoire, ma chorégraphe qui connaissait bien mes intérêts, me proposa de faire les montages pour ses élèves. Je n’avais jamais fait cela, mais j’ai dit oui. Et un projet à la fois, j’ai débuté l’expérimentation.

«Les contraintes nourrissent la créativité…»

Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste exactement votre métier?
Créer un canevas musical fluide d’une durée précise, construit de manière à faire correspondre les moments de la musique avec les exigences techniques du patinage, tout en racontant une histoire qui mettra en valeur la personnalité de l’athlète et avec l’objectif ultime de créer une émotion auprès du public.

Comment à partir d’une idée, d’une musique construit-on la musique finale?

C’est de l’expérimentation. Il n’y a pas de recette magique, car les options sont infinies. Parfois, on part d’une seule pièce et on recherche des morceaux qui s’agenceront. On part d’une idée et on retourne tout à l’envers. Pour les athlètes internationaux, il est rare qu’on s’en sorte avec moins de dix versions du montage. Les projets restent ouverts des semaines, parfois des mois, même une fois la saison des Grands Prix entamée.

En quoi le montage musical est-il si crucial pour monter un programme et pourquoi s’adresser à un professionnel comme vous?

On met une fortune en enseignement des techniques, en création de chorégraphie, en équipement et costumes et, trop souvent, le véhicule, la base de toute la saison est négligée dans son rendu. Pour moi, une mauvaise transition est tout aussi dérangeante qu’un costume mal ajusté. C’est la fondation de la saison et on ne peut pas construire une saison gagnante sur une base faible.

Quelles sont les contraintes auxquelles vous êtes confronté pour adapter la musique par apport aux règlements et aux demandes de vos clients? 

C’est littéralement un casse-tête musical. Je joue à chercher des solutions de phrasés, de structures et de sonorités afin d’arriver à faire correspondre la musique à la durée et à l’ordre des éléments, aux contraintes qui me sont imposées par les clients et par les règlements.

De gauche à droite: Hugo Chouinard, la championne olympique Yu-Na Kim et le chorégraphe David Wilson

Pour vous, c’est quoi une bonne musique de programme?

Une musique qui permettra à l’athlète de nous montrer son plein potentiel, peu importe la musique. J’entends trop souvent les gens dire qu’ils veulent choisir une musique qui plaira aux juges. C’est à mon avis une grosse erreur et un frein à l’innovation dans notre sport. Exprimez-vous par la musique!

Justement, comment arrivez-vous à faire ressortir la personnalité d’un patineur à travers la musique?

En suivant le plus possible les athlètes, soit sur Internet, soit lors des compétitions. C’est important de connaître leur personnalité. Je fais beaucoup de brainstorming avec les chorégraphes. Il y a aussi une part d’exploration et d’expérimentation. La règle première est que l’athlète aime et soit inspiré par sa musique.

Vous avez collaboré avec quelques-uns des plus grands champions et entraîneurs, quel sentiment cela procure? 

Toujours de l’excitation. Je veux que chacun arrive à exprimer au mieux sa personnalité sur la glace. Ma plus grande satisfaction est d’arriver à transposer leurs idées en musique, de faire en sorte qu’ils aient le véhicule musical idéal pour mettre en valeur leur talent. C’est comme faire des costumes, on veut faire briller le meilleur de chaque athlète. Le moment que je préfère au cours de la saison, est de voir ce qu’ils auront créé sur le montage.

«J’ai toujours eu une passion pour la musique dès mon jeune âge»

Une rencontre vous-a-t-elle particulièrement marqué?

Plusieurs de mes clients, athlètes, chorégraphes, entraîneurs sont devenus des amis. On passe d’innombrables heures à se creuser la tête pour créer de meilleurs concepts année après année. Ces liens sont devenus très importants dans mon quotidien et je ne pourrais en citer qu’une seule. Je suis impliqué non seulement au studio, mais aussi comme bénévole dans l’organisation de certains des événements autant régionaux que de l’ISU. Toutes ces rencontres me gardent continuellement connecté à notre sport et façonnent mon regard, me permettent d’évoluer.

Vous avez eu l’occasion de travailler avec Nathalie Péchalat et Fabian Bourzat qui ont un univers bien à eux, comment les définiriez-vous?

Innovateurs, artistes, perfectionnistes. Ce fût un challenge pour moi, car ils ont une vision très précise de leurs concepts et un souci du détail très aiguisé. Souvent, le chorégraphe prend charge de la musique, mais Nathalie et Fabian ont toujours été au-devant du processus créateur avec des idées nouvelles et originales.

Quels sont vos artistes ou vos types de musiques préférés? À quels autres sports ou formes d’art vous intéressez-vous?

J’aime de tout. J’ai un faible pour le tango argentin, la musique cubaine, Philip Glass, la complexité de la musique classique, la techno, le dubstep et je ne me cache pas d’aimer certains artistes de la pop. J’aime le design en général, le graphisme, l’architecture, Raymond Loewy, Ludwig Mies van der Rohe, j’ai d’ailleurs un Bac de Design Industriel (Ndlr: équivalent du Bac + 4 en France) qui m’a donné bien des outils.

Comment enrichissez-vous votre vision artistique? Et dans quelles sources, autres que le patinage, puisez-vous?

J’écoute constamment de la musique, je suis l’actualité artistique, les nouvelles productions, mais également les classiques. Internet est devenu une source inépuisable de culture et de ressources. Mes clients m’enrichissent de leurs découvertes et de leur façon d’entendre la musique. C’est très subjectif, très personnel l’émotion musicale. Je travaille en majeure partie pour le patinage, c’est mon monde, ma famille, mais j’ai depuis quatorze ans ouvert la création à la nage synchronisée et malgré le fait qu’à la base nos sports peuvent sembler similaires en ce qui attrait à performer sur une musique, leur culture et l’utilisation des styles et rythmes sont tout à fait différentes.

Souvent, l’appréciation du public et des juges vis-à-vis d’un programme est très différente, comment l’expliquez-vous?

Le spectateur aura, en général, un regard plus émotif sur la performance tandis que le juge doit évaluer un ensemble plus vaste de paramètres.

«Je crois qu’il faut arrêter de faire des choix en se demandant ce qui pourrait plaire aux juges…»

Pour vous, c’est quoi un programme marquant vis-à-vis du public et des juges?

En plus d’être capable d’accomplir les éléments techniques, le patineur devra être en mesure de combiner personnalité, style, projection, implication et charisme et évidemment, en symbiose avec sa musique.

La saison prochaine, les paroles vont être autorisées, pensez-vous que cela aura un impact positif sur la diversité et l’originalité musicale des programmes?

La saison est déjà commencée et je suis agréablement surpris de constater que plusieurs osent les paroles. Nous aurons de belles surprises!

Hugo Chouinard a été danseur sur glace avant de devenir designer musical – ici avec sa partenaire Martine Michaux en 1994 lors des championnats Seniors canadiens

Quelle évolution majeure avez-vous pu constater ces 10, 20 dernières années? 

Il y a 20 ans, plusieurs mélangeaient n’importe quoi pour faire un montage qui devait totaliser une durée prescrite: une approche contrainte par le manque de ressources techniques et musicales. L’informatique et Internet ont tout changé. Plus récemment, l’arrivée de l’IJS (système de jugement mis en place depuis 2004) a créé des besoins plus précis et le monde du patinage porte désormais une attention particulière sur la relation intime entre la musique et la chorégraphie. Mon travail est devenu vraiment excitant et me lance quotidiennement de nouveaux défis pour façonner la musique au mouvement.

Avez-vous l’impression que le système de jugement actuel rend plus difficile l’expression artistique?

Les contraintes nourrissent la créativité…

On accuse souvent le patinage d’être désuet, en particulier parce qu’on entend les mêmes musiques, qu’en pensez-vous? 

La porte est maintenant grande ouverte, il ne reste qu’aux athlètes à oser. Je crois qu’il faut arrêter de faire des choix en se demandant ce qui pourrait plaire aux juges, j’entends cette phrase trop souvent. Les juges sont humains, ne l’oubliez pas et chacun a ses propres goûts musicaux, sa culture, ses racines. Si l’athlète aime et ressent sa musique, la magie va opérer.

Interview réalisée par Vanessa Saksik le 20 Juin 2014 – Crédits Photos Hugo Chouinard

Hugo Chouinard en quelques mots

Après une carrière de danseur sur glace dans l’équipe nationale canadienne, il est passé de l’autre côté du miroir. Depuis plus de 20 ans, c’est au service d’athlètes tel que Yu-Na Kim, Javier Fernandez, Ashley Wagner, Qing Pang/Jian Tong, Joannie Rochette, Daisuke Takahashi, Johnny Weir, Akiko Suzuki, Jeremy Abbott, Sasha Cohen et bien d’autres que le natif de Montréal exerce ses talents.

Toujours en harmonie avec son temps, Hugo Chouinard a crée en 2004  Studio Unisons (SK8MIX pour la version anglophone) après plus de cinq ans de développement. Il propose, en plus d’un accompagnement personnalisé, des outils de collaboration on-line, axés sur des idées et suggestions musicales. Des outils qui constituent une source d’inspiration créés pour les besoins très spécifiques du patinage.

 

Eric Radford: patiner sur sa propre musique

La musique sur laquelle s’exécutent les athlètes est cruciale en patinage artistique. Chose rarissime, le couple Eric Radford-Meagan Duhamel présentera aujourd’hui sa chorégraphie sur une pièce composée par le patineur lui-même. Un choix audacieux qui pourrait être payant. Quel est le rôle de la trame sonore dans cette discipline?

Aujourd’hui, quand le patineur canadien Eric Radford et sa partenaire Meagan Duhamel s’élanceront sur la glace olympique pour leur programme court, ce sera au son de Tribute, une pièce composée par le patineur lui-même, événement rarissime sinon unique dans l’histoire du patinage artistique.

Pour ce résidant de Montréal, le fait de patiner sur sa propre musique peut donner plus de sens à sa performance et permettre au public de s’identifier à elle. «Quand Meagan et moi sommes en position de départ, je suis plus concentré sur ce que j’ai à faire que sur la musique, a-t-il écrit à La Presse par courriel, de Sotchi. Mais dans la dernière minute du programme, et spécialement quand on arrive à la finale, il y a des moments où j’ai des frissons!»

Patin et piano

L’athlète olympique a commencé à jouer du piano la même année où il a chaussé ses patins, à 8 ans. Au secondaire, il a aussi appris la clarinette, le violon et la guitare.

«Si je pouvais mettre des mots sur ma relation avec la musique, je dirais que j’ai une «âme musicale» depuis ma naissance, affirme-t-il. En dehors du patin, c’est ma plus grande passion. J’ai étudié en musique pendant deux ans à temps partiel à l’Université York, et je prévois obtenir mon diplôme après ma carrière de patineur.»

Dès ses débuts au piano, le jeune Eric s’est mis à inventer des morceaux de son cru. «Je jouais mes pièces à mes amis et ils me disaient toujours: tu devrais patiner là-dessus! J’avais donc cette idée en tête depuis longtemps.»

Mais l’histoire de Tribute va au-delà d’une simple envie. En 2006, son entraîneur, Paul Wirtz, a succombé à un cancer à 47 ans. C’est à ce moment que les premières notes de Tribute ont éclos dans la tête de l’athlète, qui a composé la pièce au piano, en hommage au défunt.

«Paul était presque un troisième parent pour moi. Il a fait de moi le patineur que je suis. Quand il nous a quittés, cela a bouleversé ma vie», a-t-il expliqué dans une vidéo sur sa démarche tournée par CTV.

Orchestration

Pour transformer Tribute en véritable trame sonore, il avait cependant besoin d’un coup de pouce, qu’il a trouvé auprès du compositeur québécois Louis Babin.

Ce dernier a réalisé l’orchestration et l’enregistrement de l’oeuvre avec des musiciens de l’Orchestre symphonique de Longueuil, en collaborant avec le patineur pendant une année entière. La chorégraphe du couple, Julie Marcotte, s’assurait que la structure de la pièce serve les éléments techniques, les jeux de pied et les sauts au programme, et qu’elle véhicule la bonne émotion.

Il y a un risque certain à choisir une musique inconnue pour une épreuve olympique. Mais cela peut s’avérer payant, selon Hugo Chouinard, designer musical pour le patin artistique. «L’innovation est la bienvenue, car elle permet à l’athlète de se démarquer, d’être original et de dégager toutes les facettes de sa personnalité, tout en ajoutant de la saveur au programme.»

Chercher la musique parfaite

Les patineurs et leur équipe sont constamment à la recherche de la musique parfaite pour leurs prochains programmes.

Hugo Chouinard, designer musical et fondateur de Studio Unisons, conçoit des trames musicales de patinage artistique depuis 21 ans. Il a travaillé avec Kurt Browning et Joannie Rochette, entre autres. À Sotchi, 58 athlètes de 17 pays patineront au son de ses montages. Parmi eux, on compte Patrick Chan et le couple Tessa Virtue-Scott Moir en danse. Il s’est également occupé du programme long de Radford et Duhamel.

«La musique est cruciale, dit-il. Le patineur doit l’aimer pour pouvoir la vivre et ainsi exprimer ses émotions, ce qui majorera sa note en interprétation. Un montage bien ficelé et agencé aux divers éléments contribuera à augmenter sa note pour la chorégraphie. La musique idéale comporte des contrastes, des nuances de rythme, de texture et d’intensité. La magie opère lorsque tout est en symbiose.»

Pour choisir «la» bonne musique, tous doivent se mettre d’accord: patineur, chorégraphe, entraîneur et concepteur de la musique.

«Il est important que tous les intervenants fassent confiance au véhicule musical qui sera la toile de fond de toute la saison. L’athlète doit ressentir des émotions et visualiser des mouvements par la simple écoute de sa musique. C’est une partie du secret pour créer la magie qui va émouvoir la foule et les juges.»

La trame sonore de trois prestations célèbres

Jayne Torvill et Christopher Dean sur Le Boléro de Ravel – Sarajevo, 1984: Avec cette danse, le célèbre couple britannique obtenait la meilleure note jamais reçue en patinage artistique, et une note parfaite des 12 juges pour l’impression artistique.

Kurt Browning sur la musique de Casablanca – Lillehammer, 1994: Le célèbre patineur canadien n’a peut-être pas remporté de médaille à Lillehammer, mais on se souvient encore de cette performance du quadruple champion du monde.

Jamie Salé et David Pelletier sur la musique du film A Love Story – Salt Lake City, 2002: À la stupeur générale, le couple canadien est écarté du titre olympique en 2002. La juge française admet après coup avoir voté pour les Russes dans un échange de votes. Salé et Pelletier remportent finalement l’or, ex aequo avec le couple russe.